Didier Hallépée

Didier HallépéeVie familiale

Mon rêve : un mariage stable et heureux. Pour l’instant, je suis à la fois divorcé, veuf et séparé. Mais pas avec la
même. Mes enfants sont nés en 1985, 2008, 2010. Il m’a fallu près de 30 ans pour retrouver comment j’avais fait ! Encore un cours que je n’aurais pas dû sécher.
Promis, quand je baptiserai mon petit dernier le jour de mon centenaire, vous serez tous invités.

Casert

1er étage, le dernier du bâtiment (juste avant les douches) et donc le plus éloigné du pitaine (Vivier) et le plus proche de l’escalier menant au magnan. Partagé un an avec Arnaud Méric de Bellefond et 2 ans avec Bertrand Deroubaix. C’est un casert qui accueillait beaucoup les ch’tis. Il fut un temps rendu plus accueillant avec un bar à bières glacées (ah cet été 76 qui nous valut l’impôt sécheresse !) et un flipper. Le flipper fut enlevé car la mili pensait (à tort) qu’il pouvait perturber l’ambiance studieuse des caserts !

Sport

La basane ! Quel sport plus noble pour le cheval que d’accompagner le conscrit dans ses périgrinations au cœur de la campagne parisienne ! Les meilleurs cavaliers d’entre nous (je n’en fis partie que la deuxième année) étaient entrainés aux concours par la prestigieuse de cavalerie de Fontainebleau. C’est là que, suite à un désaccord profond avec ma monture, je chus lamentablement contre le pare-bottes. Récupérant ma monture, je demandai au lieutenant instructeur la permission de me retirer « tout va bien ? ». « Très bien mon lieutenant, je me suis juste cassé le bras ». Les cavaliers de niveau plus modeste étaient entraînés par la garde républicaine. Ils partageaient leur temps entre la caserne des Célestins
(boulevard Henri IV) et la caserne Carnot dans le bois de Vincennes. Nous montions en uniforme (tenue 21) et képi : Notre ami Bébert usait de ce képi pour fluidifier la circulation de notre minibus dans les embouteillages.

Reste la caserne de la garde républicaine de la forêt de Saint-Germain. Là montaient ceux qui étaient en manque et voulaient une séance de plus. C’était ouvert aux deux promotions. Malheureusement, avec le déplacement
l’après-midi entière était prise, et il n’était pas possible d’assister aux petites classes de mathématique et aux cours de russe. Je n’ai jamais raté un cours d’équitation !

Nous avions aussi la belle opportunité de participer à des stages d’équitation à Saumur durant les vacances. J’en ai fait un. Merveilleux !

La mili

Une mesure très importante : pour encourager notre goût de l’uniforme, nos adjudants pointaient les présents à l’entrée de l’amphi du matin et vérifiaient que nous étions en tenue.

Je rentrais donc de mes soirées en grand uniforme, passais par l’amphi où notre adjudant notait scrupuleusement que j’étais présent et en uniforme, puis je ressortais par l’autre porte pour aller dormir…

J’ai très tôt envisagé une carrière militaire. Du coup, les affres du classement ne m’ont pas torturé. J’ai donc été brillamment classé premier (et seul) dans le corps que j’ai choisi et j’ai opté pour la Cavalerie. Je suis parti un an à Saumur où j’ai entre autres perfectionné mes aptitudes cavalières et motocyclistes. Puis, en rejoignant mon régiment, j’ai
justement eu un accident de motocyclette qui m’a valu le retour à la vie civile avec le grade de capitaine… Moi qui rêvais d’avoir la tête dans les étoiles, il faudrait que je trouve un autre moyen…

La vie de promo
Je me suis occupé du binet clés. Mais avec la sortie libre en deuxième année et le départ de la promo 75 à Palaiseau, la fabrication des clés de l’infirmerie n’était plus une activité prenante.

Cependant, ce fut bien utile le jour où je fus invité à visiter le mitard pendant une semaine pour avoir séché les cours (privé de cours pour avoir séché les cours, quelle horrible punition !) Je passais cette semaine à aller chaque jour au cinéma et à bavarder avec les camarades qui me saluaient en disant « tiens, je te croyais au trou ! » « Mais j’y suis ! »

Le jeu de go
En 1989, entre deux mariages, je me suis adonné au jeu de go. J’y ai retrouvé Jérôme Hubert, Philippe Ayoun et François Habib. J’ai beaucoup regretté de ne pas avoir découvert ça à l’école !

Vie professionnelle
Après l’armée, je me suis retrouvé par hasard dans l’informatique. Pilotage de projets, puis expertise en monétique et expertise en sécurité. De nombreuses années à être de plus en plus expert sur de plus en plus de sujets tout en devenant de plus en plus incapable de vendre mon expertise ! La commercialisation de mes talents ne fait pas partie de mes talents.

Les chats
Un beau jour (au cours de mon deuxième mariage), mon chemin a croisé celui des chats. J’ai consacré quelques années de loisirs à l’élevage des chats et aux concours de beauté (mes chat, pas moi !). J’en ai profité pour découvrir bien des choses à propos du chat, et en particulier pour mettre mes savoir-faire au service de la plus ancienne des races : le mau égyptien. Si vous voulez découvrir la génétique féline je suis intarissable !

L’écrivain
J’avais mis par écrit une partie de mes connaissances professionnelles ou félines. Après mon deuxième mariage, plus rien ne s’opposait plus à ce que je partage ces connaissances. C’est ainsi que j’ai publié mes premiers livres, d’une part sur le chat mau égyptien, d’autre part sur la monétique.

Comme ça m’a amusé, j’ai continué. Sur plein de sujets. Tapez mon nom sur Amazon pour la liste. Si un de mes livres vous intéresse, je vous offre sa version numérique.

Conseils aux jeunes
Prévoyez un « plan de carrière » : cela vous permettra de déterminer les compétences qu’il vous faut acquérir pour avancer. Dans de nombreuses carrières, on attendra de vous des compétences de manager et des compétences commerciales. Il faut vous y préparer : il y a peu de chances que vous puissiez vous cantonner à des postes techniques toute votre vie.
Saisissez les opportunités quant elles se présentent. Peut-être ne se représenteront-elles jamais
Soyez flexible : finalement rien ne se passera comme vous l’avez prévu. Mais ça se passera bien mieux que si vous n’aviez bien prévu.

Et surtout, déterminez ce qui est fondamental pour vous : c’est cela qu’il vous faut bâtir en priorité. Tout le reste, ce ne sont que des moyens qui, finalement, sont interchangeables et auxquels vous saurez vous adapter !

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