Cyrille van Effenterre

Mon passage à l’X ?

Basketteur, donc affecté à la compagnie des sports collectifs, j’étais dans un caser à quatre, avec Jean-Luc Bilhou-Nabera, Gilles Brouillet et Laurent Mahé. J’ai fait mon service dans les paras, ce qui m’a permis ensuite grâce à l’Ecole de découvrir les émotions des sauts en chute libre. J’ai également profité de mon passage à l’Ecole pour passer le brevet de pilote privé avion, pour faire du tennis et faire partie comme flûtiste de l’orchestre de l’Ecole, (déjà) dirigé par Patrice Holiner. Il m’est arrivé également de travailler un peu, ce qui m’a permis de rentrer dans le corps des eaux et forêts.

Où en suis-je maintenant ?

Je suis provisoirement expatrié à Londres depuis maintenant deux ans, mais je n’y suis pourtant pas un exilé fiscal, n’ayant pas encore vraiment fait fortune. Je fais en effet partie des quelques (rares) camarades de notre promotion qui sont restés dans le giron de la fonction publique, par conviction, par dévouement, par lâcheté ou par facilité, selon les cas et selon l’époque.
Après avoir travaillé pour les ministères en charge de l’agriculture, de la forêt, de l’environnement, de la recherche et l’enseignement supérieur, je me frotte maintenant au monde de la diplomatie et des affaires étrangères.

Ma vie personnelle ?

J’ai passé l’essentiel de ma vie entre Paris, où je suis né, et les Alpes (Grenoble, Gap, Chambéry), où j’ai rencontré la femme qui est devenue la mère de mes deux enfants, et où nous connaissons toutes les stations de montagne et la plupart des itinéraires de randonnée à ski.

Je ne suis pas encore grand-père, toujours pas en retraite, mais j’ai déjà commencé des travaux dans une maison de famille dans le nord de l’Isère, où je m’apprête à passer une partie de mon temps, pas trop loin des montagnes…En attendant, j’ai d’autres hobbies, et notamment je continue à faire de la flûte traversière, pour l’instant dans des orchestres amateurs londoniens.

Clémentine Van EffenterreNils Van Effenterre

Les conseils aux jeunes et l’avenir de l’Ecole ?

Mon passage dans l’enseignement supérieur, d’une durée de 12 ans, (comme directeur de l’école nationale du génie rural et des eaux et forêts et comme président de ParisTech) a limité chez moi les velléités de donner des conseils à nos jeunes camarades, qui s’en passent à mon avis fort bien.

J’ai en revanche essayé, dans le cadre de ParisTech, de faire comprendre à notre Ecole qu’elle ne se sauverait pas toute seule et de la mondialisation et de la réorganisation en cours de l’enseignement supérieur en France, et qu’elle devait passer de vraies alliances avec d’autres écoles pour défendre le modèle de l’ingénieur à la française, qui a une vraie valeur à l’international.

Nous verrons prochainement si la structuration en cours de la nouvelle « Université de Saclay » dans laquelle l’X doit trouver sa place lui permet ou non de développer cette stratégie, avec ses écoles d’application, ou avec les écoles membres de ParisTech, ou avec celles présentes sur le Plateau…

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